A la suite de l’abrogation d’un article de la loi sur la laïcité qui interdisait les signes extérieurs religieux, les femmes élues au Parlement de Genève sont désormais autorisées à porter le voile.

La Chambre constitutionnelle a décidé de lever l’interdiction faite aux députés régionaux de signaler leur appartenance religieuse.

Les parlementaires, contrairement aux agents publics, n’ont pas vocation à représenter l’Etat, mais la société et son pluralisme, qu’ils incarnent.

La neutralité confessionnelle imposée aux organes législatifs est à contre-courant du principe démocratique. Mieux, elle revient dans les faits à les empêcher d’accéder à un mandat électif.

Des organisations féministes, l’extrême gauche, les Verts, et des groupes musulmans ont manœuvré pour obtenir de la Chambre constitutionnelle, l’annulation de plusieurs dispositions du document.

Déjà en août 2019, une initiative concernant le rejet national de la burqa a été rejeté, la Commission des Institutions politiques du Conseil des Etats souhaitait légiférer sur son port en obligeant les femmes à dévoiler leur visage à des fins d’identification.

Cette mesure, exige de chaque personne portant le voile de montrer son visage, du front jusqu’au menton, aux agents des transports, des migrations et des assurances sociales.

Ce contre-projet, qui vient contrecarrer l’initiative populaire, dénommé, «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage», devra permettre aux agents de contrôle d’identifier les gens par rapport aux documents présentés.

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