L’oncle Sam a montré que sa rancune est tenace. Son racisme exacerbé à l’égard des minorités n’attendait que le moment propice pour resurgir du passé.
Et l’occasion s’est présentée lors de l’investiture de Donald Trump. Le 45e président des Etats-Unis a permis aux haineux et aux frustrés de donner libre cours à leurs bas instincts.

Tueries de masse dans les écoles, actes de haine contre les afro-américains ou crimes islamophobes, la liste ne cesse de s’allonger.
Cette scène filmée le 30 mars dernier dans un hôpital américain prouve que la violence outre-Atlantique s’est banalisée au point où un individu peut en toute tranquillité s’attaquer à une femme sans défense.

Ces images d’une jeune femme voilée de 19 ans occupée à signer des documents en vue de sa prochaine admission à l’hôpital prouvent que la situation est devenue quasi invivable pour les musulmanes.
Les caméras de surveillance des urgences de Dearborn dans le Michigan ont capturé l’image d’un homme d’une cinquantaine d’années, débouler à vive allure et se jeter sur la jeune musulmane qu’il tabasse de toutes ses forces.

Des coups de poings assénés avec rage par John Deliz, l’islamophobe qui errait quelques instants avant son acte infâme dans les couloirs de l’hôpital. Grâce au gardien de sécurité, qui immobilise le forcené, la jeune fille a évité le pire.

Elle ne l’a pas vu venir

S’est indigné devant la presse locale Me Majed Moughni, l’avocat de la jeune musulmane.
La force inouïe avec laquelle, Deliz frappe la jeune femme est à peine croyable.
Aujourd’hui, couverte d’ecchymoses, elle ose à peine sortir de chez elle, effrayée à l’idée d’être une nouvelle fois agressée, comme l’explique son avocat.

Elle ne sera plus jamais la même personne, elle est émotionnellement en détresse, elle tremble à l’idée de sortir de chez elle et regardera désormais toujours derrière elle pour s’assurer qu’elle ne sera plus attaquée

La jeune femme a toutefois décidé de porter plainte contre l’hôpital de Dearborn pour son dispositif de sécurité défaillant. Son avocat dénonce le manque de sécurité dans un lieu où a priori les patients et les visiteurs sont censés être en sécurité.

La plupart d’entre nous quand nous allons à l’hôpital, nous sommes fragilisés par une pathologie, nous avons besoin d’aide, et la dernière chose à laquelle nous nous attendons, c’est d’être violemment agressé par un inconnu surgi de nulle part. Dans une société civilisée, on ne peut pas tolérer ces actes de violence gratuits insupportables qui brisent des vies

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