Des policiers contrôlent tous les véhicules sur la musique des Bisounours provoquant d'immense embouteillage - VIDEO

L’interview d’Emmanuel Macron sur Brut a indigné les syndicats de policiers en dénonçant les propos du chef de l’Etat concernant les contrôles au faciès et la discrimination et l’annonce de la mise en place d’une plate-forme de signalement des discriminations.

Pour protester contre le gouvernement, les policiers ont décidé de contrôler – sur la musique des Bisounours – tous les véhicules sans distinction provoquant ainsi d’immense embouteillage dans la capitale.

 

Les policiers irrités par Macron

« Non, la police n’est pas raciste et elle ne choisit pas sa délinquance », a lancé le syndicat Alliance dans un tract et une vidéo diffusés sur les réseaux sociaux appelant les policiers à « ne plus faire de contrôles d’identité ». Il y dénonce « la défiance de l’Etat vis-à-vis des policiers » et des « allusions douteuses sur les actions des policiers »« La présomption de culpabilité de racisme ou de contrôle au faciès n’aura pas lieu », assure-t-il, mettant en garde : « C’est honteux. Le président aura la police qu’il mérite. », indique Le Monde.

 

« Nous sommes violents, n’interpellez plus ! »

Unité SGP s’est demandé dans la foulée « sur quelle statistique ethnique, interdite et inexistante en France » était basée l’affirmation du chef de l’Etat sur la question des contrôles au faciès. « Il semble beaucoup plus simple d’accuser les policiers que de reprocher aux politiques des cinquante dernières années d’avoir cloîtré des populations dans les banlieues, loin, pour ne pas les voir, et ce sans mixité », ajoute le tract. « Nous sommes violents, n’interpellez plus ! Nous sommes racistes, ne contrôlez plus ! »a appelé le syndicat sur Twitter, samedi.

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