Je suis dégoûté que tous ces bâtards soient acceptés en France - les messages racistes des policiers qui ont tabassé Michel Zecler

Cinq mois après la violente agression de cet homme par des policiers à Paris, l’émission Envoyé spécial, sur France 2, est parvenue à obtenir des messages échangés par l’un des suspects. « Dans la police, nos idées changent, parce qu’on est amené à interpeller toujours le même type de population », a-t-il justifié auprès de l’équipe de journalistes, indique franceinfo.

« Je suis dégoûté que tous ces bâtards soient acceptés en France »

Une équipe de l’émission « Envoyé spécial », sur France 2, est toutefois parvenue à obtenir plusieurs messages qui éclairent le profil de l’un des policiers mis en cause dans cette affaire, celui qui est entré le premier dans le sas du studio de Michel Zecler.

 

Les enquêteurs ont en effet découvert une l’image de l’agonie de George Floyd, dont le cou est écrasé par le genou du policier américain Derek Chauvin. « Quand tu dégonfles ton matelas en fin de soirée », est-il écrit sur ce montage publié dans un groupe de discussion privé, et daté du mois de mai.

Un peu plus tard, au mois d’août, le policier échange des messages avec une proche, qui s’enquiert des « violences » auxquelles il est confronté. « Je suis dégoûté que tous ces bâtards soient acceptés en France et que l’on [fasse] rien », répond-il. Et, alors que son interlocutrice lui « interdit de devenir raciste », il ajoute : « Ben c’est pas du racisme mais tous les bâtards qui foutent la merde ce sont tous les mêmes… » A ce stade, toutefois, ces deux éléments ne permettent pas seuls d’établir le caractère raciste de l’agression commise quelques mois plus tard, en novembre.

L’équipe d' »Envoyé spécial » a réussi à le rencontrer, tout en filmant la scène en caméra cachée. Interrogé à propos de ce groupe privé, il se défend de toute intention raciste. « J’ai un groupe d’amis où on s’envoie des conneries, mais comme tout le monde, y a des vidéos de chats qui se cassent la gueule, il y a de tout. » Quant aux messages échangés avec une proche, il estime que « dans la police, nos idées changent, parce qu’on est amené à interpeller toujours le même type de population. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici