Qui n’a pas déjà publié des “selfies” sur les réseaux sociaux ? Facebook, Twitter, Instagram etc, sont devenus un passage obligatoire pour tous ceux qui souhaitent rester “dans le coup”.
C’est aussi un moyen de se tenir informé de ce qui se passe dans le monde et de ce que font nos nombreux “amis” à chaque moment de la journée. Les adolescents totalement obsédés ne peuvent s’en passer et passent leur temps entre réaliser des selfies et les partager sur le net.

Un geste devenu somme toute banal, mais selon des scientifiques certaines de ces photos pourraient bien vous valoir des ennuis.
Nous avons pour habitude d’accompagner nos poses du signe “V” de victoire avec les deux doigts de la main. Un geste à la mode fort prisé des jeunes utilisateurs de smartphone et qui semble a priori anodin et sans conséquence.
Mais l’Institut national de l’informatique (NII) du Japon vient de faire une étrange révélation, ce geste pourrait être détourné à des fins malhonnêtes.
Selon ces scientifiques, il serait désormais possible d’usurper l’identité des amateurs de “selfies” en capturant leurs empreintes digitales juste à partir de leur photo, rapporte le site anglais spécialisé “ibtimes”.
Professeur au NII, Isao Echizu affirme que ceux qu’il a surnommé les «voleurs d’identités

» sont capables de déjouer les systèmes biométriques de protection de nos smartphones. Les escrocs ne s’arrêtent pas au téléphone, ils s’attaquent tout aussi bien aux ordinateurs portables ou encore aux portes d’entrée d’immeubles.

L’usurpation d’identité existe depuis bien longtemps, la cybercriminalité cible l’identité car plus simple à falsifier. L’anonymat des malfaiteurs qui peuvent agir des quatre coins du monde leur facilite grandement la tâche.
Les pays occidentaux sont particulièrement touchés par ces actions car très administrés et les citoyens sont dans l’obligation permanente de justifier leur identité pour obtenir des documents ou prétendre aux avantages sociaux.

Désormais il serait plus prudent de porter des gants avant de se prendre en photo, ou tout simplement d’éviter de s’adonner à cette pratique en voulant à tout prix publier ces clichés sur les réseaux sociaux.

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