À l’occasion d’un portrait publié dans l’Express, Soprano se livre sur sa religion. Bien que le rappeur marseillais ne parle que très rarement de sa confession publiquement, elle est plus qu’essentielle pour lui.

La religion est ma colonne vertébrale, explique Soprano auprès de nos confrères. Elle me maintient en équilibre. L’Islam, avant de fixer des interdits, est une invitation à faire le bien.

S’il est croyant, Soprano refuse absolument d’en parler à ses fans. Pour lui, c’est un sujet très intime.

Comme sur la famille ou la politique, je ne m’exprime pas sur ce sujet sur les réseaux sociaux, où il n’y a aucune place pour la complexité

,poursuit le rappeur, ex-membre de Psy 4 de la rime. S’il a décidé de préférer la discrétion, c’est parce qu’il appréhende les réactions.

Les commentaires tombent vite dans la caricature, la paranoïa ou l’incompréhension, regrette le coach de The Voice. Mon comportement parle pour moi.

Soprano continue en citant une phrase que sa maman lui répétait souvent : «Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse».

Au Figaro il y a quelques années, Soprano expliquait que la religion l’avait «calmé et fait aimer les gens».

Pour moi, la religion est quelque chose de spirituel, qui m’apaise, me maintient dans le positif. J’ai grandi en gardant en tête que le juif est mon frère, comme le bouddhiste, le chrétien et le laïc. Mais alors qu’avant, le mot Allah m’évoquait l’amour des gens, le rêve, la construction, l’élévation, les attentats ont tout brisé, regrettait-il dans La Provence, après les attentats de Charlie Hebdo et du 13-Novembre. Aujourd’hui, quand j’entends Allah, j’entends Kalachnikov, sang, morts, et ça me fait mal. Mes parents qui sont très pieux ont aussi été les premiers à pleurer face aux attentats terroristes.

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