Quatre figures fortes de l’ancien régime algérien vont prochainement comparaître, le 23 septembre prochain, devant le tribunal militaire de Blida pour une affaire de complot.

En effet, le frère de l’ancien président, Said Bouteflika, l’ancien chef des services secrets algériens Mohamed Mediene, l’ancien coordinateur des services de renseignement Athmane Tartag ainsi que la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune seraient tous accusés d’atteinte à l’autorité de l’armée et de complot contre l’autorité de l’Etat, crimes pour lesquels, ils pourraient encourir jusqu’à 10 ans de prison.

Les faits remontent au 27 mars où les accusés auraient organiser une réunion suite aux propos du général Gaid Salah qui demandait au président algérien Bouteflika de se retirer. Cette réunion avait, semble-t-il, pour but de fomenter un complot contre l’armée. Le chef d’état-major de l’armée avait alors accusé Said Bouteflika et ses trois partisans de comploter contre l’armée.

Une enquête a été ouverte, durant laquelle le général Nezzar aurait témoigné, le 14 mai, en assurant que Said Bouteflika lui avait dit qu’il comptait mettre en place un état de siège et se débarrasser sur général Gaid Salah afin de mater la révolte grandissante contre son frère. Cependant, depuis le 6 août, Nezzar est également accusé de complot et serait en fuite en Espagne, malgré le mandat d’arrêt international qui lui pèse dessus.

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