Depuis un certain temps les maires de France ont pris pour habitude de légiférer comme bon leur semble en multipliant les arrêtés municipaux, tant qu’il s’agit de restreindre les libertés et les droits des musulmans, ils pensaient avoir le champ libre.

[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]

Donc les interdictions ont proliféré au mépris de la loi jusqu’au fameux burkini qui a alimenté les discussions de comptoir et fait rire aux quatre coins de la planète.
Après la décision de la justice qui a mis un terme à ce déni des droits fondamentaux des musulmanes, les élus de la République commencent à se rendre compte qu’il existe des lois et que celles-ci doivent être appliquées même lorsqu’il s’agit de stigmatiser les musulmans.

Face à cette flambée islamophobe qui a gagné les élus de la République, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme est sorti de sa réserve. Il a estimé que les arrêtés contre le burkini n’avaient pour seul objet que d’augmenter la « stigmatisation » des musulmans et il s’est donc félicité de la décision de mettre un terme à cette interdiction.
« Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes », a précisé le bureau de Haut-Commissaire dans un communiqué.

« Les codes vestimentaires, tels que les décrets anti-burkini, affectent de manière disproportionnée les femmes et les filles et sapent leur autonomie en niant leur aptitude à prendre des décisions indépendantes sur leur manière de se vêtir », a-t-il ajouté.

Il s’agit d’une gifle retentissante assénée à l’ensemble de la classe politique française pour son intolérance et son racisme exacerbé qui pensait avoir tous les droits à partir du moment où seuls les musulmans sont visés.
Pour l’agence onusienne, les limites à la liberté de toute personne de manifester sa religion ou ses convictions et ce compris la tenue vestimentaire, « ne sont autorisées que dans des circonstances très limitées, y compris pour la protection de la sécurité publique, l’ordre public, la santé publique ou la morale ».
Les mesures concernant l’ordre public doivent être appropriées et non disproportionnées conclu le communiqué.

Dans leur intolérance, les maires ont adopté des arrêtés contre le burkini sous le prétexte fallacieux du trouble à l’ordre public mais il ne s’agit que d’un leurre destiné à stigmatiser une fois de plus la communauté musulmane.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici