Lors d’un point presse mercredi 18 octobre à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner a mis les pieds dans le plat.
En parlant des attentats survenus à Paris en novembre 2015, Christophe Castaner s’est trompé en employant «Ramadan» au lieu de «Bataclan». Il s’est vite corrigé mais le mal était fait.

Une erreur qui n’est évidemment pas passée inaperçue et qui a eu le don d’enflammer la toile provocant des réactions en chaîne d’internautes mécontents ou s’amusant de la maladresse du porte-parole.
Une «gaffe» reprise immédiatement dans l’émission Quotidien sur TMS et que Yann Barthès a tourné en dérision se moquant du porte-parole du gouvernement.

Néanmoins au-delà de la «gaffe», ce genre de lapsus révèle le climat délétère dans lequel nous sommes plongés.
Il démontre qu’en matière de désinformation aussi «involontaire» que cela puisse paraître aux premiers abords, les amalgames sont aussi une affaire d’Etat, il ne faut donc pas s’étonner que le simple citoyen après avoir subi un lavage de cerveau voit en chaque musulman, un être maléfique associé à tout ce qu’il y a de pire dans ce monde.

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