L’ambassadeur du Maroc en Allemagne, Zohour Alaoui, a signé un accord avec le ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Gerd Muller, sur le développement du secteur de la production d’hydrogène vert.
Dans le cadre de l’accord sur l’hydrogène signé mercredi à Berlin, le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement s’associera au ministère allemand de la Coopération économique et du Développement pour mettre en place des projets de recherche et d’investissement dans l’utilisation de l’hydrogène, qui constitue une source d’écologie énergie sonore.
Les deux ministères uniront leurs efforts pour établir deux projets dans le cadre de la coopération économique des deux pays.
Le premier projet, baptisé «Power-to-X», portera sur la production d’hydrogène vert, proposé par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN). Le deuxième projet concerne la mise en place d’une plateforme de recherche sur le «Power-to-X», le transfert de connaissances et le renforcement des compétences associées. Cela vient en partenariat avec l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les nouvelles énergies (IRESEN).
Évoquant l’expertise avancée du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, Zohour s’est félicité du fait que le Maroc soit le premier pays à signer un accord de cette nature avec l’Allemagne, juste après la présentation de sa stratégie nationale de l’hydrogène.
La stratégie vise à améliorer les conditions-cadres de production et d’utilisation de l’hydrogène, à mettre en place les structures d’approvisionnement nécessaires et à faire progresser la recherche scientifique et l’innovation.
Dans une déclaration à la presse étatique maghrébine (MAP), l’ambassadeur du Maroc a déclaré que l’accord est de la plus haute importance pour le Maroc et démontre « les excellentes relations qui unissent les deux pays sur les plans économique, politique et culturel ».
Prioriser un avenir alimenté par l’énergie verte
«L’accord reflète la ferme volonté des deux pays d’aller de l’avant dans le développement des énergies renouvelables et leur engagement en faveur d’un développement économique durable tout en plaçant la protection de l’environnement en priorité», a-t-elle noté. «Compte tenu de cette dynamique, le développement du secteur de l’hydrogène vert est prometteur.»
L’alliance hydrogène permettra également au Maroc de construire la première usine africaine de production de «gaz vert», dans le but d’atténuer l’émission de 100 000 tonnes de dioxyde de carbone.
Dans le même temps, Muller a déclaré que la dynamique de développement économique du Maroc servira effectivement l’objectif de l’accord, soulignant le Plan Maroc vert, qui a placé le pays à la pointe africaine des énergies renouvelables.
Le ministre allemand du Développement a déclaré aux médias allemands que « les conditions pour la production d’hydrogène en Afrique sont idéales », ajoutant que la stratégie nationale de l’hydrogène est un « pas de géant vers des carburants climatiquement neutres et donc une transition énergétique mondiale ».
Plus tôt dans la journée, Muller a présenté la stratégie nationale de l’hydrogène avec un investissement proposé de 7 milliards d’euros. Une alliance de l’hydrogène avec le Maroc fait également partie de la stratégie. Environ 2 milliards d’euros seraient alloués à la coopération avec des partenaires internationaux, dont le Maroc.
Le Maroc et l’Allemagne bénéficient d’une excellente coopération bilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, qui remonte à 2012 lorsque les deux pays ont signé le partenariat maroco-allemand sur l’énergie (PAREMA).
