Viatcheslav Volodine a déclaré que Emmanuel Macron et Olaf Scholz devraient démissionner après avoir perdu aux élections au Parlement européen.
Lundi, Viatcheslav Volodine a commenté les résultats du vote au Parlement européen, notant les gains importants des forces de droite qui bouleversent les partis traditionnels.
En France, le Rassemblement national de droite dirigé par Marine Le Pen a obtenu 32 % des voix, dépassant Besoin d’Europe d’Emmanuel Macron à 15 %, ce qui a entraîné une élection parlementaire anticipée par le président français.
Les Sociaux-démocrates d’Olaf Scholz en Allemagne font face à leur pire résultat depuis des décennies, avec 14 % des voix, se classant troisièmes derrière l’Union CDU/CSU [30 %], tandis que l’Alternative pour l’Allemagne [AfD] de droite a pris la deuxième place avec 15 %.
En même temps, le Parti populaire européen de centre-droit semble rester le plus grand groupe politique au Parlement européen. Alors que les données des sondages de sortie continuaient d’affluer, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis de « construire un bastion contre les extrêmes de gauche et de droite ».
Résumant les résultats projetés des élections, Viatcheslav Volodine a affirmé qu’Emmanuel Macron et Olaf Scholz, qu’il a qualifiés de « honte pour l’Europe », ont « perdu gros ». Il a soutenu que la performance décevante du bloc d’Emmanuel Macron était un signe de « l’effondrement » des politiques du président français. Emmanuel Macron a effectivement reconnu cela en dissolvant l’Assemblée nationale, a ajouté Viatcheslav Volodine.
Pendant ce temps, la coalition au pouvoir d’Olaf Scholz « a perdu le soutien » des électeurs allemands, l’opposition demandant déjà un vote de défiance contre le gouvernement ou des élections anticipées, a noté Viatcheslav Volodine.
Il a également soutenu que les résultats projetés des élections en France et en Allemagne étaient « prévisibles », affirmant qu’ils découlaient de la stagnation économique, de la crise migratoire et de l’implication croissante des États de l’UE dans le conflit ukrainien, ce qui, selon Viatcheslav Volodine, est contraire à leurs intérêts nationaux.
