Donald Trump pense qu’il a le droit de partager le monde à sa guise, que les Etats-Unis d’Amérique ont le pouvoir de donner ou de retirer certains territoires.
Lors de la visite du Premier ministre israélien aux États-Unis, Donald Trump a signé un document reconnaissant la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan appartenant à la Syrie.
Défiant le droit international et les résolutions de l’Onu, Trump en pseudo maître du monde, a montré une fois de plus qu’il n’avait peur de rien ni de personne.

Un «cadeau» inespéré pour le gouvernement israélien et surtout pour le premier ministre Netenyahou qui a rapidement rebondi sur cette bonne nouvelle, pour promettre d’annexer dans la foulée les colonies de Cisjordanie s’il venait à être réélu.
Benjamin Netanyahou a promis samedi d’annexer les colonies israéliennes de Cisjordanie s’il remporte un nouveau mandat lors des élections législatives la semaine prochaine.

Je ne raserai aucune colonie. Et je vais m’assurer que nous contrôlons la zone située à l’ouest du Jourdain, a dit Netanyahu lors d’une interview accordée à la télévision israélienne

Les territoires Palestiniens ont été envahis au lendemain de la Guerre des Six jours en 1967. Aujourd’hui, des centaines de milliers de juifs, venus des quatre coins de la terre, occupent les territoires Palestiniens.

“Serons-nous en mesure d’assurer notre sécurité et de contrôler les régions essentielles de Judée-Samarie (la Cisjrdanie)? Nous avons vu ce qu’a donné notre retrait de la Bande de Gaza”, a poursuivi sans vergogne le leader du parti de droite Likoud, faisant référence à l’élection du Hamas.

En 2006, le Hamas obtient la majorité absolue au Parlement palestinien. Ismaël Haniyeh, l’un des dirigeants du Hamas, est nommé Premier ministre par le président Mahmoud Abbas le 21 février 2006.
En mars 2008, le journal américain Vanity Fair publie des documents qui prouvent que les États-Unis ont tenté d’évincer le Hamas après sa victoire aux élections, en armant une force palestinienne menée par des partisans du Fatah.

Le président américain ayant ouvert la boîte de pandore, Benjamin Netanyahu espère en tirer profit en disant vouloir passer à la « prochaine étape » et revendiquer la Cisjordanie.

Netanyahu se présente pour un cinquième mandat de Premier ministre, mardi, lors des élections législatives.
Il est opposé à son principal rival, Benny Gantz, l’ancien général à la tête de sa coalition «Bleu et Blanc», ce dernier espère attirer les déçus de Netanyahou. En tête dans les derniers sondages, Gantz est la cible de milliers de fake news qui gangrènent cette campagne électorale.

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