Syrie - La Chine réaffirme son soutien à Bachar al-Assad

L’ambassadeur de Chine à Cuba Chen Xi a réaffirmé la position de son pays en faveur de la Syrie dans sa guerre contre le terrorisme, soulignant la nécessité de respecter sa souveraineté et son intégrité territoriale.

Lors d’une visite de l’ambassadeur de Syrie à Cuba, le Dr Idris Mayya a rencontré l’ambassade de Chine à La Havane. L’ambassadeur chinois a salué les avancées et les victoires de l’armée arabe syrienne contre le terrorisme dans les provinces d’Alep et d’Idleb.

L’ambassadeur de Chine a affirmé que la Chine se tenait aux côtés de la Syrie au stade de la reconstruction et qu’elle fournirait toute l’aide possible dans ce domaine.

Chen a exprimé ses remerciements pour les positions de la Syrie en faveur de son pays face au coronavirus d’une manière qui reflète les relations profondes et solides qui lient les deux peuples et pays amis.

L’Ambassadeur Mayya, pour sa part, a passé en revue les triomphes remportés par l’armée arabe syrienne dans les provinces d’Alep et d’Idleb, tout en appréciant les positions de la Chine en faveur de la Syrie lors des forums internationaux.

Il a affirmé que la Syrie espère que la Chine aura un rôle efficace et significatif dans la reconstruction de ce qui a été détruit aux mains des terroristes, a-t-il déclaré.

Bachar al-Assad s’appuie sur Pékin

Bachar al-Assad, le président syrien, a révélé qu’il était en pourparlers avec la Chine pour rejoindre son initiative Belt and Road, alors qu’il cherche des fonds pour reconstruire la Syrie et Pékin cherche à étendre son influence dans la région.

Assad a déclaré qu’il avait proposé un certain nombre de projets à Pékin dans l’espoir d’obtenir des investissements pour la reconstruction du pays déchiré par la guerre.

« Il y a des intérêts mutuels: c’est bénéfique pour la Chine, la Syrie et tous les pays sur cette route », a déclaré la chaîne de télévision chinoise Phoenix.

La Chine essaie depuis des années de renouer des liens commerciaux historiques avec le Moyen-Orient grâce à son initiative Belt and Road, un plan d’investissement à l’étranger de 1 billion de dollars.

Pékin, qui a soutenu le gouvernement d’Assad contre l’opposition, est depuis devenu la plus grande source d’investissement étranger dans la région, signant des accords avec l’Égypte, le Qatar et l’Arabie saoudite, entre autres.

La Syrie, riche en pétrole, a été invitée pour la première fois à un sommet sur l’Initiative en avril.

« Nous avons proposé environ six projets au gouvernement chinois et nous attendons de savoir quel (s) projet (s) est (sont) conforme (s) à sa pensée », a déclaré Assad dans une interview.

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