Il y a « trop d’Arabes » à Toulouse selon un conseiller municipal juif

Aviv Zonabend, le conseiller municipal qui avait déclaré qu’il y a «trop d’arabes» à Toulouse, avait été poussé vers la sortie par le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Mais ce dernier ne compte pas démissionner de son poste…

Le maire toulousain avait ouvert une enquête après des propos tenus en Hébreu sur une radio israélienne. Il a notamment demandé la traduction de l’interview en français. Le communiqué du maire est sans appel :

La traduction assermentée de l’interview donnée par Aviv Zonabend, Conseiller municipal délégué, à la radio israélienne Galatz, m’est parvenue aujourd’hui. Elle confirme, hélas, ses propos tenus en hébreu comme relaté par The Times of Israël dans son article du 26 avril. Ces paroles sont en violation profonde avec l’esprit de tolérance et de respect qui constitue la boussole de mon engagement et de celui de toute mon équipe dans sa diversité. Et, même si elles sont en rupture avec les positions qu’a toujours exprimées notre collègue jusqu’ici, il n’en demeure pas moins qu’elles ont été effectivement prononcées, qui plus est dans le cadre où Aviv Zonabend était présenté comme élu municipal de notre ville.

En conséquence, en vertu du principe de responsabilité et conformément à mon échange avec lui vendredi dernier, j’ai informé aujourd’hui Aviv Zonabend qu’il a le devoir de présenter, sous 24h, sa démission de ses mandats d’élu municipal et métropolitain.

A défaut, je prendrai mes responsabilités en lui retirant l’ensemble de ses délégations exercées tant à la Mairie de Toulouse qu’à Toulouse Métropole.

Même le CRIF condamne les propos de Zonabend :

Le Crif condamne les propos tenus par le conseiller municipal de Toulouse, Monsieur Aviv Zonabend, lors d’une interview sur l’antisémitisme en Europe et plus singulièrement en France

Aviv Zonabend avait pourtant expliqué une erreur de traduction puis s’était excusé de son hébreu qu’il ne maîtrisait pas totalement… Il a désormais 24 heures pour démissionner. Or il a indiqué à France 3 que ce n’était pas son intention et qu’il allait consulter ses avocats avant de réagir officiellement, dans les 48 heures.

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