Les cotons-tiges comme plusieurs produits d’hygiène contenant du plastique seront bientôt bannis des rayons.
Un amendement au projet de loi sur la Biodiversité présenté par la secrétaire d’Etat Barbara Pompili, interdit à partir du 1er janvier 2018, la mise à disposition à titre gratuit ou onéreux de bâtonnets ouatés, dont la tige n’est pas composée de papier biodégradable et compostable.

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Les bâtonnets et les micro-billes entrant dans la composition de produits tels que les dentifrices, les gommages et gels exfoliants, ou les cotons-tiges finissent souvent dans les milieux naturels et produisent des dégâts irréversibles sur les animaux qui les ingèrent puis se retrouvent dans nos assiettes.

Autre sinistre, ces embouts en plastique sont parfois avalés par des oiseaux qui finissent par perforer leurs organes. Même dans le circuit de collecte des déchets ménagers, une récupération en vue du tri est difficile en raison de leur dimension.

Antidia Citores la porte-parole de l’association Surfrider Fondation Europe illustre la proportion démesurée de la fabrication de ces produits:
« En 2015, nous avons retrouvé pas moins de 16.226 cotons-tiges dans les rivières ou sur les littoraux européens. Mis bout à bout, cela équivaut à trois tour Eiffel et demie ! »

Une comparaison impressionnante qui justifie qu’à compter du 1er janvier 2018, de nombreuses références contenant des billes de plastique seront interdites à la vente.
Puis, le 1er janvier 2020, ce sont les cotons-tiges en plastique qui seront retirés des rayons. Seule alternative possible, opter pour des bâtonnets fabriqués en papier biodégradable (et donc recyclables) ou des modèles réutilisables.

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