Dans le contexte post-attentat et les mesures qui ont suivi, la France devenue très pointilleuse en matière de sécurité a failli provoquer un incident diplomatique avec l’Algérie après qu’un Mirage 2000 de l’armée française ait intercepté mardi dernier un Boeing de la compagnie aérienne nationale Air Algérie.
Les pilotes algériens du vol commercial reliant Constantine à Lyon-Saint-Exupéry avaient tout bonnement oublié de prendre contact avec les contrôles aériens français, une erreur qui aurait pu être fatale.

Une peur irraisonnée de la Haute autorité de défense aérienne (HADA) qui a « ordonné le décollage d’un Mirage 2000 d’alerte de la base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat ».
La réglementation très stricte depuis les attentats du 11 septembre 2001 impose à l’équipage de maintenir le dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel. Face au silence radio des pilotes algériens et pour parer à toute éventualité et assurer la sécurité du pays, le Boeing a été intercepté par un avion de chasse à une altitude de 32.000 pieds au large de Marseille.
Un malheureux oubli vite corrigé par l’équipage du Boeing qui a repris contact avec les contrôleurs civils de Marseille. La surveillance de l’appareil a toutefois été maintenue le temps de faire les vérifications nécessaires et de prendre quelques photos de l’avion.
Au final plus de peur que de mal, le ministère de la Défense ayant conclu à l’incompétence de l’équipage

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