Une attitude à glacer le sang et un silence pesant face aux crimes perpétrés contre la minorité musulmane par le régime birman dont la pseudo prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi devra un jour répondre.

350.000 personnes ont signé une pétition demandant le retrait du Prix Nobel de la Paix attribué à Aung San Kyi en 1991 au moment où celle que l’on nommait encore «The Lady» se battait pour une juste cause. Un temps révolu qu’aujourd’hui l’ancienne «Lady» a monnayé contre un poste de ministre des Affaires étrangères, de conseillère spéciale de l’Etat et de porte-parole de la présidence.
Celle qui s’est dressée contre le régime au pouvoir de l’époque et qui a payé de plusieurs années d’emprisonnement son courage, n’est plus que l’ombre d’elle-même soumise à la dictature d’un gouvernement dont elle fait désormais partie.
Ses détracteurs, de plus en plus nombreux, lui reprochent de dévaluer le prix qui lui a été offert et qui l’oblige à « ne jamais se taire ». Ils dénoncent son absence de réaction alors qu’elle a le devoir de condamner publiquement une atteinte aux droits de l’homme.

Une autre Nobel de la paix, la Pakistanaise Malala Yousafzai (Nobel 2014) s’en est pris à sa «collègue» birmane, mais elle est loin d’être la seule à relancer ce débat éthique.
Déjà en décembre 2016, des prix Nobel de la paix et des membres de l’ONU dénonçaient le sort des Rohingyas et l’inertie de la dirigeante birmane. Même le très sérieux journal britannique The Guardian a également demandé le retrait du prix Nobel.

Cette pétition fait suite à d’autres pétitions mises en ligne depuis 2016 demandant le retrait de ce Prix décerné à la Birmane pour son combat contre la junte militaire.

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