
Louay Estita, 46 ans, occupait le poste de directeur général du club depuis 2015 et était un ancien joueur de handball de renom.
« Israël » a mené une frappe aérienne dimanche soir près du passage de Zakim, où des centaines d’habitants s’étaient rassemblés pour recevoir de l’aide. Le Gaza Sports Club a publié lundi un communiqué confirmant l’assassinat de Louay Estita et exprimant sa profonde tristesse face à la perte de l’une de ses figures essentielles.
La frappe aérienne « israélienne » souligne le ciblage incessant des civils palestiniens et des infrastructures, le secteur sportif subissant des pertes sans précédent.
La communauté sportive palestinienne est profondément bouleversée par l’impact de la guerre en cours.
Jibril Rajoub, président de la Fédération palestinienne de football, a récemment qualifié la situation de « catastrophe sans précédent ».
Depuis octobre 2023, au moins 810 athlètes et responsables sportifs palestiniens ont été tués, dont 423 footballeurs, 387 membres de diverses fédérations sportives et 142 scouts, selon les données de Jibril Rajoub compilées jusqu’en août 2025.
De plus, 15 journalistes sportifs ont été martyrisés, et plus de 288 installations sportives à Gaza et en Cisjordanie occupée ont été détruites ou gravement endommagées.
Parmi les pertes notables figurent Hani Al-Masdar, entraîneur olympique de football tué en janvier 2024, et Nagham Abu Samra, championne de karaté décédée en janvier 2024 après avoir été blessée dans une frappe aérienne.
La destruction du stade Yarmouk de Gaza ainsi que de nombreux clubs sportifs a encore paralysé les infrastructures athlétiques de la région.
Des analystes dénoncent l’inaction de la FIFA, de l’UEFA et du Comité international olympique (CIO), malgré les violations de leurs propres règlements.
Ils rappellent que l’article 3 impose le respect des droits humains internationalement reconnus, tandis que l’article 16 autorise la suspension des associations membres en cas de non-respect de leurs obligations.



























