Indignation mondiale face aux frappes « israéliennes » au Qatar

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Les frappes aériennes « israéliennes » sur Doha, au Qatar, visant des responsables du groupe de résistance palestinien Hamas, ont suscité une condamnation immédiate de la part de pays et de dirigeants de la région et d’ailleurs.

L’attaque de mardi a été largement dénoncée comme une violation du droit international, une atteinte à la souveraineté du Qatar et une menace pour la stabilité régionale.

Le Qatar a condamné la frappe aérienne « israélienne » comme une attaque « lâche » visant des immeubles résidentiels abritant des membres du bureau politique du Hamas à Doha. Il a qualifié la frappe de « violation flagrante du droit international » et de grave menace pour la sécurité de ses citoyens.

« L’État du Qatar affirme qu’il ne tolérera pas ce comportement irresponsable de “l’Israël” ni ses atteintes continues à la sécurité régionale, ainsi que toute action visant sa sécurité et sa souveraineté », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari.

De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné la frappe aérienne, la qualifiant de « violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Qatar ». Il a souligné le rôle positif du Qatar dans la médiation des cessez-le-feu à Gaza et la libération de captifs, exhortant toutes les parties à privilégier un cessez-le-feu durable plutôt que d’aggraver l’instabilité régionale.

L’Iran a condamné la frappe comme « dangereuse » et contraire au droit international, appelant à un arrêt immédiat des actions qui sapent la paix régionale. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a déclaré que cette « action extrêmement dangereuse et criminelle constitue une violation flagrante de toutes les règles internationales, ainsi qu’une atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Qatar ».

Le Yémen a qualifié la frappe d’atteinte à la souveraineté qatarie qui sape la diplomatie régionale et a exhorté les nations arabes à s’unir contre l’agression « israélienne ». « Nous mettons en garde contre une formule qui permettrait des violations dans tous les pays de la région. Ce qui s’est passé à Doha se reproduira ailleurs si nous ne nous unissons pas tous pour affronter la menace sioniste », a averti Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême du Yémen.

L’Arabie saoudite a condamné l’attaque comme une « violation flagrante de la souveraineté de l’État frère du Qatar », mettant en garde contre les « graves conséquences » des transgressions « israéliennes » répétées.

Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a qualifié l’attaque de « violation injustifiée et agressive de la souveraineté » susceptible de déstabiliser la paix régionale. Il a exprimé ses profondes condoléances et sa solidarité avec le peuple et la direction du Qatar et a réaffirmé le soutien indéfectible du Pakistan à la cause palestinienne.

L’Irak a condamné la frappe comme un « acte lâche », exprimant son plein soutien au Qatar et réaffirmant son engagement en faveur de la paix et de la sécurité régionales.

La Turquie a condamné l’attaque, affirmant qu’elle reflète le manque d’intérêt de « l’Israël » pour une résolution du génocide à Gaza. Ankara a appelé à une cessation immédiate des hostilités et à un retour aux négociations diplomatiques.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a qualifié l’attaque de « violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies » ainsi que de menace sérieuse pour la sécurité et la souveraineté du Qatar. Il l’a décrite comme une extension de « l’agressivité brutale de l’Israël » mettant en danger la stabilité régionale.

Les Émirats arabes unis ont condamné « l’attaque traîtresse de “l’Israël” », la qualifiant d’acte « flagrant et lâche », soulignant l’importance du respect de la souveraineté nationale et du droit international pour maintenir la stabilité régionale.

La Ligue arabe a décrit la frappe comme une violation de la souveraineté du Qatar et un acte déstabilisateur, appelant à des mesures collectives pour prévenir de nouvelles agressions.

Le président maldivien Mohamed Muizzu a qualifié la frappe de « violation grave du droit international » et d’« atteinte flagrante à la souveraineté et à l’intégrité territoriale d’une nation souveraine ». Il a appelé la communauté internationale à « agir de toute urgence et de manière unifiée pour tenir “l’Israël” responsable de ses violations répétées et continues des normes et principes internationaux ».

Le pape Léon XIV a exprimé son inquiétude face à la frappe, qualifiant la situation de « très grave » et soulignant les conséquences potentielles pour l’instabilité régionale.

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