Un navire espagnol déployé pour escorter la flottille d’aide à Gaza

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Une banderole de soutien à la Palestine est visible attachée sur un navire au port de l'île de Spyros avant le départ de deux navires, formant la délégation Oxygène pour rejoindre la flottille Global Sumud, une mission internationale visant à briser le blocus israélien de Gaza et à fournir de l'aide humanitaire aux Palestiniens, le 14 septembre 2025.

L’Espagne a annoncé qu’elle va envoyer un navire militaire depuis Cartagena pour protéger la Global Sumud Flotilla, une mission humanitaire visant à briser le blocus maritime de Gaza. Ce déploiement intervient après qu’Italie ait déjà pris la même initiative.

Contexte : attaques de drones et appel à l’intervention

  • La flottille d’aide a été ciblée récemment par des attaques de drones dans les eaux internationales, ce qui a endommagé plusieurs navires de l’expédition.

  • Le navire espagnol interviendra pour sécuriser le passage, soutenir les bateaux civils et, si nécessaire, assurer des opérations de secours.

Position d’Espagne et respect du droit international

Le Premier ministre Pedro Sánchez a souligné que l’envoi de ce navire s’inscrit dans le cadre du respect du droit international et de la protection des citoyens espagnols embarqués dans la flottille. Il a insisté pour que les navires civils puissent naviguer en toute sécurité en Méditerranée.

Le rôle de l’Italie

  • L’Italie avait déjà déployé une frégate pour assister la flottille après des incidents similaires, notamment des explosions provoquées par des drones et des objets non identifiés lancés sur plusieurs bateaux.

  • Rome a informé Israël de ses mesures et a sollicité que toute opération impliquant des navires civils respecte les normes et protections imposées par le droit international.

Portée symbolique et défis

  • Ce geste espagnol est perçu comme un soutien diplomatique fort à la cause humanitaire pour Gaza.

  • Toutefois, des défis subsistent : sécurité en mer, respect des eaux internationales, risques d’affrontements, et légitimité selon les autorités israéliennes.

  • Les organisateurs de la flottille déclaraient que ces attaques font partie d’opérations psychosociales pour intimider les participants, sans pour autant décourager leur mission.

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