Dans la région de Madhya Pradesh, dans le centre de l’Inde, des religieux issus des communautés musulmanes de Bhopal et Indore demandent l’adoption d’une loi empêchant les musulmans de participer aux festivals hindous, notamment le Garba pendant Navratri.
Ce que disent les religieux
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Le chef religieux Nayab Sheher Qazi de Bhopal, ainsi qu’Ali Qadr Hussaini, soutiennent que les musulmans ne devraient pas participer à des danses hindoues comme le Garba, affirmant que les festivals hindous « ne sont pas les leurs ». The Times of India
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Selon eux, des jeunes filles musulmanes ne devraient pas être contraintes à participer, même dans les écoles, et les organisateurs devraient refuser l’entrée si des musulmans souhaitent participer. The Times of India
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Ils invoquent des questions de religion, d’identité et de respect des pratiques culturelles distinctes.
Réactions dans la communauté et enjeux légaux
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Le député Alok Sharma (Bhopal) réagit : il dit que chacun doit pouvoir célébrer ses propres festivals, mais il ajoute qu’il y a aussi une opinion pour préserver les limites culturelles. The Times of India
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Certains groupes estiment que l’appel à une telle loi touche à la liberté religieuse et pourrait créer des divisions sociales.
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L’idée de vérifier l’identité de ceux qui participent aux festivals pour s’assurer qu’ils appartiennent à la communauté hindoue a aussi été évoquée par certains, ce qui soulève des inquiétudes quant à la discrimination.
Implications socio-politico-culturelles
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La proposition met en lumière les tensions intercommunautaires en Inde, en particulier dans les États où la politique religieuse est très présente.
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Elle pourrait alimenter des débats sur la laïcité, la diversité culturelle et les droits des minorités religieuses.
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L’adoption d’une telle loi poserait des risques quant à la Constitution indienne, notamment sur les libertés de religion et d’expression.
La demande de certains religieux pour qu’il existe une loi interdisant aux musulmans de participer aux festivals hindous est une déclaration forte, révélatrice d’un climat de division culturelle. Si elle venait à se concrétiser, cette proposition soulèverait des enjeux profonds sur la liberté religieuse, le respect des identités et le vivre-ensemble en Inde.
