
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Muhammad Ishaq Dar, a déclaré mercredi que le plan de Donald Trump pour Gaza ne reflétait pas les propositions soumises par les pays arabes et islamiques.
Selon lui, « ce qu’a annoncé Trump n’est pas notre document. Certaines dispositions clés doivent être incluses ». Il a rappelé que le Pakistan, avec sept autres pays, avait déjà publié une déclaration commune. Cette déclaration soutenait une version différente du plan.
Muhammad Ishaq Dar a souligné que les priorités immédiates du plan original consistaient à sécuriser un cessez-le-feu et stopper le sang versé. Il a également mentionné la nécessité de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et mettre fin aux déplacements forcés dans Gaza.
Des sources proches de l’initiative américaine ont indiqué à Axios, repris par l’agence Safa. Elles ont déclaré que la proposition en 20 points de Donald Trump différait fortement du projet approuvé par les dirigeants arabes et islamiques. Selon ces sources, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait insisté. Il aurait voulu modifier plusieurs points.
Netanyahu a rencontré dimanche l’envoyé de la Maison-Blanche Steve Witkoff, le gendre de Donald Trump Jared Kushner et son conseiller Ron Dermer, lors d’une réunion de six heures. Ces discussions ont conduit à des changements majeurs. Notamment sur les termes et le calendrier du retrait israélien de Gaza.
Le ministre pakistanais a ajouté que son pays continuerait à soutenir les recommandations originales. Il a insisté sur le fait que la protection des civils et la livraison rapide de l’aide humanitaire restent essentielles.
Les critiques pakistanaises soulignent un désaccord diplomatique important entre les États-Unis et les pays arabes concernant la manière de mettre fin à la guerre à Gaza.
Muhammad Ishaq Dar a conclu que seule une approche consensuelle pourrait garantir un cessez-le-feu durable. Cela protégerait les populations civiles affectées par le conflit.



























