Ces vêtements témoignent du risque quotidien auquel sont confrontés les reporters sur le terrain.

Alors que la guerre à Gaza entre dans sa troisième année, le Syndicat des journalistes palestiniens tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Son Comité des libertés dénonce la mort de 44 journalistes palestiniens. Ils ont été tués dans des tentes de déplacés au cours des derniers mois.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Selon le rapport, ces 44 victimes font partie des 254 travailleurs des médias tués depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023 jusqu’à fin octobre 2025.

  • Les attaques auraient été menées de manière systématique, ciblant des zones de déplacement autour des hôpitaux et des abris de l’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens).

  • Le comité mentionne également des tirs de snipers à l’intérieur même des zones de refuge, où de nombreux journalistes couvraient la crise humanitaire.

  • La majorité des victimes travaillaient pour des médias locaux et internationaux, documentant les conditions de vie précaires des civils déplacés.

  • Le Syndicat des journalistes palestiniens affirme que ces attaques témoignent d’une volonté délibérée de faire taire la presse palestinienne et d’empêcher la diffusion d’informations sur la situation à Gaza.

  • L’organisation appelle la communauté internationale à tenir Israël pour responsable de ces crimes et à mettre en place une protection internationale pour les professionnels des médias opérant dans la bande de Gaza.

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