Des manifestants à Birmingham, au Royaume-Uni, brandissent des banderoles devant le stade avant le match de l’UEFA Europa League entre Aston Villa et Maccabi Tel-Aviv, le 6 novembre.

De nombreux athlètes et organisations de défense des droits humains demandent à l’UEFA de suspendre Israël. Dans une lettre adressée au président Aleksander Ceferin, le groupe Athletes for Peace, qui réunit plus de 70 sportifs, a appelé l’instance européenne à rompre ses liens avec la Fédération israélienne de football (IFA). Parmi les signataires figurent Paul Pogba, Hakim Ziyech, Adama Traoré et Anwar El Ghazi. Des ONG comme la Hind Rajab Foundation et le Gaza Tribunal soutiennent également cette initiative. Le texte pointe le rôle des clubs situés dans des colonies illégales en Cisjordanie, autorisés à jouer dans les ligues israéliennes. Selon les signataires, l’UEFA pourrait faciliter indirectement ces pratiques et doit agir collectivement pour y mettre fin.

Cette campagne arrive après le cessez-le-feu à Gaza, mais la situation reste tendue. Les restrictions sur l’aide humanitaire et les violences se poursuivent, aggravant la précarité dans la région. L’infrastructure sportive a été fortement endommagée, avec la destruction de stades et de centres d’entraînement. De nombreux observateurs estiment qu’Israël utilise le football pour légitimer son occupation. Par conséquent, la participation de ses clubs à des compétitions européennes alimente la controverse.

Les incidents récents ont renforcé les tensions en Europe. À Amsterdam, des affrontements ont éclaté entre supporters d’Ajax et de Maccabi Tel-Aviv. De plus, des mesures de sécurité strictes ont été mises en place lors de certains matchs de l’Europa League. Ces situations soulèvent des questions politiques et sécuritaires sur le rôle des fédérations sportives. Les défenseurs des droits palestiniens continuent d’exiger une enquête indépendante et une intervention de l’UEFA pour garantir le respect des règles internationales.

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