
Warda Abu Jarad, 51 ans, a perdu la vue lorsqu’une frappe israélienne a détruit sa maison à Gaza, projetant des débris dans ses yeux. Malgré cette épreuve, elle a choisi de se relever et de continuer à vivre pour sa famille. Ainsi, elle a ouvert une petite boulangerie à Deir el-Balah, où elle prépare du pain et des ma’amoul, des biscuits traditionnels au beurre. Chaque jour, elle doit s’adapter à son handicap et demande de l’aide pour se déplacer, même à l’intérieur de sa tente. Sa fille reste son principal soutien, et Warda insiste sur l’importance de continuer à avancer malgré les blessures et les pertes. Sa détermination reflète la force de nombreux habitants face aux conditions difficiles de Gaza.
Depuis la trêve fragile en vigueur depuis le 10 octobre, la vie quotidienne connaît quelques améliorations, mais les restrictions sur l’aide humanitaire demeurent sévères. L’accès aux convois reste limité, et l’ONU ainsi que plusieurs ONG alertent sur l’insuffisance des ressources pour couvrir les besoins essentiels. Warda garde néanmoins espoir, rêvant de retrouver la vue et d’assister au mariage de sa fille. Son courage illustre la résilience des Palestiniens qui, malgré les destructions et les bombardements continus, s’efforcent de reconstruire leur vie. Dans ce contexte, chaque initiative, même modeste, symbolise la volonté de continuer et de résister.


























