Les tensions dans l’est du Yémen s’intensifient avec une série de trois messages émis en moins de 24 heures. Le président du Conseil présidentiel, Rashad al-Alimi, a demandé une intervention pour protéger les civils et soutenir les forces armées. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a rapidement répondu en fixant des mesures concrètes. Le ministre saoudien de la Défense a précisé les limites et orientations de cette action.
La région de Hadramout et d’al-Mahra est stratégique pour le commerce et la sécurité frontalière. L’expansion du Conseil de Transition du Sud (STC), soutenu par les Émirats, a poussé Riyad à encadrer ses mouvements. La coalition exige le retrait du STC, la remise des camps aux forces locales et le respect des autorités. Ces mesures visent à éviter un vide sécuritaire et limiter les risques de conflit.
Les trois messages mettent le STC face à un test politique et militaire. Une réponse organisée permettrait au mouvement de préserver son influence tout en désescaladant la situation. Tout retard ou défi direct accroît la pression diplomatique et politique. Les arrangements définissent désormais clairement qui contrôle les zones sensibles à l’est du pays.
Les Houthis observent attentivement et pourraient exploiter toute fracture parmi leurs adversaires. La médiation saoudo-émiratie est cruciale pour maintenir la cohésion de la coalition. Le Riyad cherche un règlement temporaire avec retrait progressif et sécurité des camps. L’avenir de la stabilité dans l’est du Yémen dépend maintenant des décisions rapides du STC et de la mise en œuvre des mesures.





























