« Netanyahu parle de la Shoah tandis que des Palestiniens sont brûlés vifs à Gaza dans un Holocauste moderne. Gaza est aujourd’hui l’Auschwitz du XXIe siècle — les cendres sont palestiniennes, le bourreau est sioniste, et le monde reste silencieux », déclare le Hamas.
إثر قصف إسرائيلي عنيف أدى إلى استشهاد 7 فلسطينيين وإصابة العشرات.. مشاهد مؤلمة لطفل فلسطيني يطلب المساعدة وهو ملطخ بالدماء#غزة pic.twitter.com/XLUxIc6gAq
— الجزيرة مباشر (@ajmubasher) April 24, 2025
Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 61 Palestiniens à Gaza depuis l’aube de ce jeudi, dont 46 à Gaza-Ville et dans les zones nord de la bande de Gaza.
La dernière vague de bombardements a laissé derrière elle des scènes de dévastation, notamment des images montrant un enfant palestinien ensanglanté implorant de l’aide au milieu des décombres.
Selon la Défense civile de Gaza, deux massacres ont été commis en moins de 12 heures à Jabalia. Parmi les victimes figurent quatre secouristes de la Défense civile tués dans la zone de Yarmouk, où des véhicules égyptiens récemment arrivés pour déblayer les gravats ont également été pris pour cible.
Les secouristes ont signalé avoir trouvé de graves traces de brûlures sur de nombreux corps preuve supplémentaire de la violence et de la brutalité des frappes.
L’une des attaques les plus meurtrières a eu lieu à Jabalia al-Balad, où 15 personnes déplacées qui s’abritaient dans une maison près du rond-point Halawa ont été tuées dans une frappe directe.
Parallèlement, les médias israéliens ont confirmé la mort d’un soldat et la blessure d’au moins sept autres lors de ce qui a été qualifié d’« incident sécuritaire grave » à Gaza, sur fond de fortes explosions.
En réponse, le Hamas a publié une déclaration virulente :
« Netanyahu parle de la Shoah tandis que des Palestiniens sont brûlés vifs à Gaza dans un Holocauste moderne. Gaza est aujourd’hui l’Auschwitz du XXIe siècle — les cendres sont palestiniennes, le bourreau est sioniste, et le monde reste silencieux. »
Alors que l’inquiétude internationale grandit, le chef d’état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a menacé d’une opération terrestre plus vaste :
« Si nous ne constatons pas de progrès dans le retour des otages dans un avenir proche, nous élargirons nos activités à une opération plus large et plus significative. »
