Le 22 septembre 2025, des drones ont attaqué dix navires de la Flottille Global Sumud alors qu’ils naviguaient en Méditerranée. Cette attaque de la flottille par des drones a provoqué de fortes perturbations des communications à bord. Néanmoins, aucun blessé n’a été signalé.
Dommages matériels et risques pour les activistes
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens, a condamné ces frappes et a exigé une protection immédiate des navires. Elle a déclaré : « Mains hors de la flottille ! », rappelant que tout acte violent contre le convoi humanitaire serait illégal.
Le comité de supervision a signalé que des objets non identifiés ont frappé dix bateaux, causant ainsi des dégâts matériels. Treize explosions ont été détectées à proximité immédiate des navires. Cela a semé la panique parmi les équipages. Des activistes ont signalé que des drones avaient largué une substance inconnue à l’odeur de poudre. Le comité accuse Israël de mener une campagne de désinformation. Ils affirment que cette campagne vise à justifier toute intervention militaire contre le convoi. Il rappelle que ces attaques constituent un crime de guerre envers la Palestine. Elles violent gravement le droit international humanitaire.
Une flottille déterminée malgré les risques
Cette attaque survient après des incidents similaires les 8 et 9 septembre, lorsque d’autres navires du convoi ont été ciblés. Malgré les dangers, les organisateurs poursuivent leur mission humanitaire avec détermination. Ils transportent du matériel médical, des vivres et des fournitures essentielles pour les habitants de Gaza. Le convoi vise également à sensibiliser l’opinion internationale à la situation humanitaire critique dans l’enclave.
Les responsables de la flottille soulignent que toute entrave à leur action met en danger des civils vulnérables. Cela menace aussi la légitimité des opérations humanitaires en mer. Ils appellent la communauté internationale à intervenir pour assurer la sécurité des navires. Leur intervention permettrait un passage sûr vers Gaza.
Cette nouvelle attaque met en lumière la vulnérabilité des missions humanitaires et souligne la nécessité de protections renforcées pour les convois civils dans les zones de conflit.
