L’Algérie, contrairement à d’autres pays, n’a pas attendu l’arrivage massif de réfugiés pour les accueillir.
Depuis 2011 le pays héberge régulièrement les migrants, qui seraient plus de 24.000 actuellement, des chiffres cités par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem et repris le 9 septembre par le quotidien Echorouk.
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L’injustice dont est victime aujourd’hui l’Algérie est d’autant plus difficile à accepter alors qu’elle subit des critiques pour son manque d’implication dans la crise des migrants. La ministre qui réfute les critiques rappelle que l’Algérie est le premier pays d’Afrique du Nord à avoir accueilli autant de réfugiés et leur avoir ouvert ses frontières sans conditions tout en leur souhaitant d’être les « bienvenus sur notre territoire » a-t-elle insisté.
« Les autorités font tout ce qui est de leur possible pour faciliter l’intégration des réfugiés syriens arrivés sur le sol algérien » a-t-elle ajouté au quotidien Echorouk.
Car au-delà de l’aide traditionnelle apportée aux migrants, l’Algérie a misé sur une intégration active des exilés, telle que la scolarisation des enfants ou encore l’assistance dans l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale, souligne Saïda Benhabyles, présidente du Croissant Rouge algérien.
Le sort des exilés est loin d’être totalement réglé, certains vivent encore dans la rue et subsistent grâce à la mendicité, Mounia Meslem espère que les services de sécurité allégeront les contrôles de ces familles en détresse.
Une situation de crise que l’Algérie gère de manière adéquate et qui fait du pays un « exemple à suivre » a estimé la ministre.
Outre les syriens, des dizaines de milliers de sub-sahariens se sont vus offrir l’hospitalité par l’Algérie, selon El Khabar, ils seraient 31.000 natifs de la région du Sahel répartis sur les différentes wilayas du pays.
