Invité en direct sur le plateau de BFMTV pour s’exprimer au sujet de la mort tragique de Cédric Chouviat lors d’une interpellation à Paris, Edwy Plenel a raconté les derniers instants du livreur.

 

Avant d’expliquer les circonstances dans lesquelles Cédric Chouviat est décédé, le journaliste et président du site Mediapart a largement pris la défense du livreur. En expliquant notamment que le père de famille n’avait pas agressé verbalement les policiers comme il est souvent dit. Et qu’au contraire, ce sont les policiers qui, à plusieurs reprises, l’auraient provoqué.

Il explique ensuite, en parlant de Cédric Chouviat :

« Ce monsieur, qui n’avait rien à se reprocher, qui ne menaçait pas les policiers… Car ce sont les policiers qui lui tombent dessus, le plaquent et lui font le clé d’étranglement. »

La journaliste explique alors :

« Ils ont raconté avoir été pris dans la mêlée. »

Et Edwy Plenel de continuer au sujet de Cédric Chouviat :

« Ils (les policiers) ont raconté des cracs à l’IGPN, encore une fois. Les enregistrements montrent l’inverse. Ce qui se passe, c’est que pendant 5 minutes, il y a ce monsieur qui est par terre et qui dit sept fois « j’étouffe ». C’est la « I can’t breathe » de George Floyd. Et il meurt de ce plaquage ventral. Il meurt de cette clé d’étranglement. »

Dans un autre extrait de cette interview, Edwy Plenel a également expliqué :

« Il (Cédric Chouviat) n’a proféré aucune insulte. Il n’a commis aucun geste menaçant. Les quatre policiers dont deux stagiaires, n’étaient aucunement en péril face à ce livreur. »

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