Escortés par la police israélienne, des colons juifs pénètrent dans l'enceinte d'Al-Aqsa - VIDEO

L’incident survient alors qu’un fragile cessez-le-feu se tient dans la bande de Gaza assiégée, quelques jours après la fin d’une campagne de bombardement israélienne de 11 jours.

Des dizaines de colons juifs, flanqués de forces spéciales israéliennes lourdement armées, sont entrés tôt le matin dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée, exacerbant encore les tensions quelques heures après que des fidèles palestiniens aient été battus et agressés par la police israélienne, selon l’autorité islamique chargée de la surveillance du site.

 

Citant des témoins, l’agence de presse palestinienne WAFA a déclaré que la police israélienne avait agressé plus tôt dimanche des fidèles palestiniens qui exécutaient des prières à l’aube à la mosquée et les «battait excessivement» afin de permettre aux colons juifs israéliens de prendre d’assaut le complexe – le troisième site le plus sacré de l’Islam.

 

WAFA a ajouté qu’au moins six Palestiniens avaient été arrêtés, dont Fadi Alyan, un garde de la mosquée Al-Aqsa qui avait tenté de filmer l’incident, et Ali Wazouz, un employé du Conseil islamique du Waqf, l’organe religieux désigné par la Jordanie pour superviser le composé Al-Aqsa.

La police israélienne a également augmenté les restrictions aux portes menant à Al-Aqsa, empêchant les fidèles de moins de 45 ans d’entrer dans la mosquée.

L’ancien complexe de marbre et de pierre – connu des musulmans sous le nom d’al-Haram al-Sharif – abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher du VIIe siècle.

Hoda Abdel-Hamid, rapportant la porte de Damas à Jérusalem-Est occupée, a déclaré que la composition de ces visiteurs était généralement constituée de colons juifs ou d’Israéliens «d’extrême droite ou ultra-nationalistes».

«Cela arrive à un moment où les tensions sont très fortes… Ces visiteurs entrent encerclés sous la protection des forces israéliennes», a déclaré Abdel-Hamid, ajoutant que des échauffourées ont éclaté.

Ces droits de visite ont été suspendus du mois sacré du Ramadan parce qu’il y avait «beaucoup de tensions» dans l’enceinte, a-t-elle dit, mais dimanche était le premier jour où ils ont été réintégrés.

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