Feïza Ben Mohamed, journaliste et bénévole au sein CCIF, Collectif Contre l’Islamophobie en France, a pris la parole hier soir pour expliquer comment le père de famille, à l’origine de la vidéo contre l’enseignant, a contacté le collectif.

 

Tout d’abord, elle explique au sujet de la menace de dissolution du CCIF :

« Moi je pense que cette proposition elle est complètement à côté de la plaque. Et il faut expliquer pourquoi le CCIF s’est retrouvé dans cette histoire. La père de famille qui est à l’origine de la vidéo dans laquelle il a désigné Samuel Paty comme étant un professeur qui a montré des caricatures à ses élèves, a diffusé sa vidéo le 7 octobre. Et le 10 octobre, ce parent d’élève contacte le CCIF. »

Le protocole du CCFI expliqué par Feïza Ben Mohamed

Et Feïza Ben Mohamed de continuer :

« Au CCIF, vous avez un protocole. Quand vous appelez, vous avez un standard quand vous voulez signaler un fait à caractère islamophobe dans lequel vous pensez avoir été victime.  La standardiste prend alors votre déposition, votre témoignage, elle note tout et vous informe que votre dossier va être transmis à un juriste. Et si le juriste estime que vous êtes effectivement victime d’une discrimination islamophobe, il vous rappelle. »

Feïza Ben Mohamed raconte ensuite :

« Donc le 10 octobre, ce monsieur appelle et le lundi 12, le CCIF enregistre sa demande. La dame qui s’entretient avec le père de famille qui est aujourd’hui mis en cause, lui ordonne de supprimer cette vidéo. Car le CCIF ne travaille pas sereinement avec une hystérie sur les réseaux sociaux. Le CCIF a demandé expressément à ce monsieur de supprimer cette vidéo car elle est contre-productive, elle hystérise le débat et dans 90% le CCIF privilégie la médiation. »

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