La Nakba, qui veut dire CATASTROPHE en arabe, est un épisode tragique de l’histoire de la Palestine.

Rappel des faits :
Le 29 novembre 1947, la Palestine est divisée par l’ONU en deux Etats : un juif et un arabe.

Les sionistes l’acceptent mais entendent bien conquérir l’ensemble de la Palestine.

Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, alors le président du Conseil national juif, proclamait l’indépendance de l’État d’Israël.

La première guerre israélo-arabe éclate.

Quelques 800.000 Palestiniens ont du fuir leurs foyers ou ont été chassés de leurs terres (confisquées, puis annexées) par les milices sionistes.

Les massacres par les forces sionistes a répandu la terreur parmi les Palestiniens.

Deir Yassin, où 100 à 120 villageois furent tués le 9 avril 1948, est l’atrocité la plus célèbre, ou encore à al-Dawamiya, en octobre 1948, plus de 100 hommes, femmes, et enfants furent tués.

Plus de 400 villes et villages ont été détruites par Israël.

Pendant la Nakba, le seul mot d’ordre donné aux forces israéliennes “ s’emparer des villages, les nettoyer de leurs habitants ” et “brûler le plus grand nombre possible de maisons.”

C’est Constantin Zureik, un professeur syrien à l’Université américaine de Beyrouth et l’un des plus éminents intellectuels arabes du milieu du 20e siècle qui utilise le mot « Nakba » pour décrire la série d’événements qui se déroulèrent en Palestine de 1947 à 1948.

Zureik a écrit :

«Ces événements ne furent pas catastrophiques que pour les Palestiniens,mais aussi pour l’ensemble des Arabes

Le 11 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte pourtant une résolution qui stipule le droit des réfugiés au retour ou à des compensations.

Les Palestiniens veulent retrouver leurs terres volées.Les années passent mais la détermination reste intacte transmise de génération en génération.

Même les balles des snipers israéliens ne les empêchent pas de manifester pour réclamer ce droit légitime au retour chez eux.

Shayma Abeed, 16 ans, n’a rien connu d’autre que Gaza. Mais elle conserve la clé de la maison de son grand-père vidée en 1948 et promet :

« Nous rentrerons chez lui un jour« 

Aujourd’hui il y a environ 5,2 millions de réfugiés enregistrés par l’ONU , dont 2 millions vivant en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Ce 15 mai sera commémoré le 70e anniversaire de la Nakba .

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