Geert Wilders, du parti d’extrême droite PVV, prend la parole lors d’un débat télévisé avec les principaux candidats avant l’élection.

Une publication du politicien d’extrême droite Geert Wilders a déclenché une vague d’indignation aux Pays-Bas. L’image, diffusée sur les réseaux sociaux, montrait une jeune femme blonde souriante face à une femme âgée portant un foulard. Au-dessus figurait la phrase « Le choix vous appartient », en référence directe aux élections du 29 octobre.

Cette publication a suscité plus de 14 000 plaintes auprès du numéro national contre la discrimination, un record. Beaucoup ont comparé l’image à la propagande nazie, estimant qu’elle incitait à la haine religieuse. Les 19 agences anti-discrimination du pays ont signalé le post à la police.

Un débat politique qui se radicalise

Cet incident illustre la montée du discours d’exclusion aux Pays-Bas. De plus en plus de partis politiques ciblent les musulmans et les réfugiés pour attirer les électeurs conservateurs. Selon les sondages, le Parti pour la liberté (PVV) de Wilders pourrait arriver en tête du scrutin.

« Ce n’est pas seulement une question de religion, c’est une question d’identité », explique Esma Kendir, du Collectif des jeunes musulmans. Selon elle, le pays doit choisir entre égalité et peur.

Depuis l’entrée du PVV au gouvernement en 2023, les propos hostiles aux musulmans se banalisent. Pourtant, certains rappellent que les migrants restent essentiels à l’économie. « Le pays a besoin d’eux dans la santé ou l’agriculture », insiste Bart Lauret, du Conseil pour les réfugiés.

Face à cette hostilité, une nouvelle génération de jeunes musulmans s’engage. Ils veulent défendre leurs droits et bâtir un pays plus inclusif.

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