Dans un monde où les “indigents” sont pointés du doigt et les puissants dirigeants vivant dans leur tour d’ivoire sont encensés, certains finissent par sombrer doucement dans la folie.
Combien d’individus n’ont-ils pas un jour “pété un câble” faisant irruption dans un centre commercial ou une école pour tirer sur des pauvres innocents ?
Combien de mères de famille prises d’une irrépressible envie de tuer leurs propres enfants, n’ont-elles mis à exécution leur projet macabre ?

A l’image de cette mère filmée à la sortie de l’école primaire Bear Canyon à Highlands Ranche dans le Colorado aux Etats-Unis, l’un des plus grands producteurs de tueurs fous au monde.
Mardi dernier, Jennifer Laber se rend dans l’école de ses enfants, Adam (3 ans) et Ethan (5 ans). Comme chaque jour, elle vient les chercher pour les amener goûter à la maison dans le rôle parfait de la mère soucieuse du bien-être de ses bambins.
Cette image à priori banale est captée par les caméras de surveillance de l’école, elle ne laisse en rien présager du drame qui va se jouer dans quelques heures à peine. Elle est la dernière image de Jennifer et ses enfants.
Dès la soirée, la petite famille est portée disparue pour être retrouvée morte le lendemain dans la fourgonnette familiale sur le parking d’un magasin de sport.

« Nous n’avions pas imaginé que cette histoire aurait une fin aussi affreuse », a déclaré l’un des responsables du bureau du shérif du comté de Douglas au Denver Post.
« C’est aussi terrible que cela en a l’air », a confié un voisin désigné porte-parole par la famille de Jennifer.

Alors que s’est-il passé entre le moment où la mère est venue chercher Adam et Ethan et le jour de la découverte macabre des corps ? Selon les premiers éléments de l’enquête, juste avant de passer à l’école, Jennifer a acheté un pistolet dans une armurerie locale. Quelques heures après avoir été chercher ses deux garçons, elle leur aurait tiré une balle fatale à chacun avant de mettre fin à ses jours.
Un geste que ses proches ont du mal à comprendre, ils décrivent les petits garçons comme « gentils, énergiques, aimés », et la maman comme « une personne vraiment douce ». Rien dans le quotidien de la femme ne laissait envisager une fin aussi tragique.
« On aurait aimé une fin différente », a déploré le chef de la police encore sous le choc de ce drame.

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