Suite aux nombreux scandales financiers et de corruption qui ont frappé de plein fouet, ces dernières semaines la Fédération internationale de Football (FIFA), plusieurs pays se sont retrouvés pris dans la tourmente.
La Suisse, la France et bien d’autres encore ont été éclaboussés par l’affaire. Ce que l’on sait moins, c’est qu’Israël fait partie des pays incriminés.
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La principale banque de dépôt du pays Hapoalim est dans le collimateur de la justice américaine. Elle est citée à 6 reprises dans le dossier d’accusation, au même titre que les autres accusés, nous rapporte le quotidien israélien Haaretz. Ce sont déjà 14 personnes qui ont été arrêtées à Zurich la veille du congrès de la FIFA.
La banque Hapoalim aurait servi d’intermédiaire dans les transferts de pots-de-vin. Deux argentins Hugo et Mariano Jinkis ont, par le biais de la banque, payé 110 millions de dollars à des officiels de la FIFA dans le but d’acquérir les droits sur plusieurs compétitions sud-américaines.
Les banques étant censées gérer les transferts de fonds en «bon père de famille», Hopaolim pourrait bien faire l’objet d’une mise en accusation par la justice américaine.
Le scandale qui n’est pour le moment que le sommet de l’iceberg devrait réserver encore quelques surprises.
Les premières têtes commencent à tomber, Joseph Blatter a d’ores et déjà annoncé, mardi 2 juin, sa démission de la présidence de l’instance mondiale.
