Loin d’être oublié, le terroriste norvégien Anders Breivik connu pour avoir tué 77 personnes au nom de la lutte contre l’invasion musulmane, lors de deux attentats perpétrés à Oslo et Utoya le 22 juillet 2011, continu à défrayé la chronique du fond de sa geôle.

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En 2013, mécontent de ses conditions d’incarcération, il menace d’entamer une grève de la faim, si des changements ne sont pas opérés. Se plaignant d’avoir été « soumis à un enfer » auquel il ne survivra pas longtemps, le meurtrier porte plainte contre les autorités pénitentiaires pour « torture aggravée .

Condamné à 21 ans de prison, Breivik prépare sa réinsertion. Après avoir introduit une demande lui permettant de suivre un cursus en sciences politiques, celle-ci vient de lui être accordée, il pourra dès lors entamer des études de sa prison de Skien.

Si la possibilité d’étudier en prison est un droit donné à chacun, il n’en reste pas moins que l’idée même d’imaginer l’assassin sortir de prison et se réinsérer dans la vie active comme si rien ne s’était passé, laisse dubitatif.
« Qu’il lise des romans ou des livres de science politique n’a pour nous pas d’importance du moment qu’il reste derrière les barreaux » a déclaré Lisbeth Kristine Røyneland, présidente du groupe de soutien aux familles des victimes. Une phrase qui en dit long sur l’angoisse qui étreint les familles.

Quant à l’obtention d’un diplôme, c’est peu probable puisque certains séminaires recquièrent la présence obligatoire de l’étudiant.

A l’approche de la commémoration de la tuerie, le gouvernement norvégien a voulu marquer ce moment fort en organisant une exposition dédiée à Anders Breivik. Sa fausse carte d’identité, son faux uniforme de policier, des débris de la voiture piégée… Tout sera réuni et exposé.

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l’événement en Norvège. John Christian Elden, l’un des avocats des parties civiles, s’est offusqué de ce «musée Breivik» sur Twitter. D’autres craignent que le musée ne « devienne un lieu de pèlerinage pour l’extrême droite ». Une crainte semble-t-il bien légitime.

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