Certains sont prêts à tout pour un meilleur rendement. Ainsi en Inde, les femmes sont poussées à se faire retirer l’utérus, pour pouvoir continuer à travailler sans interruption. En effet, privées d’utérus, elles n’ont plus leurs règles et n’ont dès lors plus aucune raison de s’absenter.

L’ONG Tathapi a donné l’alerte, selon cette association qui défend les droits des femmes, de nombreuses indiennes employées dans les plantations de canne à sucre, auraient subi une hystérectomie, l’ablation de l’utérus.

Le district de Beed à l’est de Bombay en Inde, enregistre un nombre anormalement élevé de femmes opérées de l’utérus. Alors que la moyenne nationale est de 3.2%, le site internet du Courrier International, qui relaye une enquête publique publiée par le média Firstpost le 16 juin dernier, rapporte que ce chiffre grimpe à 36% dans cette région de l’Inde.

Toutes les femmes opérées travaillent dans les plantations de canne à sucre. Une intervention chirurgicale qui aurait pour but de les rendre plus productives.

Les employeurs des coupeuses de canne à sucre poussent souvent les femmes à procéder à l’opération pour qu’elles n’aient plus leurs règles, ce qui rendra leur vie plus simple et leur permettra, entre autres, de travailler sans interruption, écrit Firstpost dans son article.

Des cliniques privées se chargent des opérations chirurgicales à la demande des employeurs.

Certains témoignages de victimes indiquent que des médecins instrumentalisent la peur du cancer du col de l’utérus pour arriver à leurs fins, souligne Courrier International.

Ce sont les patientes qui financent elles-mêmes les frais liés à l’opération, un coût estimé entre 250 et 500 euros, alors que leur salaire ne dépasse pas les 400 euros par saison.

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