Lorsque l’état hébreu inonde la presse et les réseaux sociaux de sa propagande immonde rien de plus naturel, mais une simple critique à son égard et le voila pointant du doigt ses détracteurs.

Pour le prochain festival du cinéma israélien qui se tiendra à Paris du 13 au 20 mars 2018, un film pose un gros problème à la ministre de la culture israélienne Miri Regev. Au point où elle a ordonné à Aliza Bin Noun l’ambassadrice israélienne en France de ne pas participer à la soirée d’ouverture du festival.

L’ambassadrice d’Israël en France ne participera pas à la soirée d’ouverture du festival du cinéma israélien de Paris en raison de la diffusion du film controversé “Foxtrot”

A annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères de l’Etat hébreu.

Le film incriminé “Foxtrot” du réalisateur israélien Samuel Maoz a obtenu l’an dernier le Lion d’argent Grand Prix du Jury à la Mostra de Venise.
Alors qu’est-ce qui pousse Miri Regev à sortir de ses gongs ? Rappelons que cette charmante dame est arrivée l’année dernière au festival de Cannes affublée d’une robe imprimée aux images de Jérusalem pour marquer les 50 ans de l’invasion de la Ville Sainte par les forces d’occupation. On lui doit aussi nombre de déclarations racistes et haineuses contre les Palestiniens et les migrants soudanais qu’elle a qualifié de «cancer» .

Le film qu’elle dénonce relate le quotidien des soldats israéliens, on comprend mieux l’origine de ses inquiétudes. Pour la ministre il contribue à l’incitation à la haine contre les soldats sionistes.

Il est scandaleux que des artistes israéliens contribuent aux incitations destinées à la jeune génération contre l’armée la plus morale du monde, en propageant des mensonges en guise d’art

A-t-elle écrit dans un communiqué, lors de la sortie de “Foxtrot”, en septembre 2017. Elle a été jusqu’à accuser le réalisateur du film, Samuel Maoz de donner « un coup de main au BDS [mouvement de boycott d’Israël] et à ceux qui haïssent Israël dans le monde entier », et appelé l’Etat à cesser de financer des films qui « deviennent une arme de propagande pour nos ennemis»

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La scène qui inquiète particulièrement l’ancienne porte-parole de l’armée israélienne, c’est celle qui montre des soldats israéliens tuer et enterrer une famille arabe. Une réalité que la ministre espère faire oublier par son coup de gueule.

L’ambassade israélienne a tenté de convaincre les organisateurs de ne pas diffuser le film, mais face à leur refus, le ministère israélien a décidé de boycotter le film.
Habitué à interdire tout ce qui peut lui porter préjudice et à obtenir gain de cause, l’état hébreu n’a pas réussi cette fois à imposer son diktat.

La présidente du festival, Hélène Schoumann a déclaré à i24NEWS :

Avant nous avions le BDS contre nous, et maintenant j’ai l’impression que ça vient de mon propre camp

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