Dimanche, le maire d’Athènes, Haris Doukas, a vivement réprimandé l’ambassadeur d’Israël, Noam Katz, pour avoir critiqué la manière dont la ville a géré des inscriptions jugées racistes. Haris Doukas a rejeté les accusations de Noam Katz et a estimé que le véritable problème moral résidait dans l’opération militaire en cours d’Israël à Gaza.
Sur le réseau social X, Haris Doukas a écrit que la ville « rejette la violence et la discrimination sous toutes leurs formes ». Il a ajouté : « Nous n’accepterons pas de leçons de démocratie de la part de ceux qui tuent des civils. » Ses propos faisaient référence à la guerre menée par Israël à Gaza, qui dure depuis près de deux ans et qui a été largement critiquée à l’échelle internationale.
Le différend a commencé après que Noam Katz, dans des déclarations publiées par le journal grec Kathimerini, a affirmé que la municipalité d’Athènes ne faisait pas son travail en n’effaçant pas les graffitis jugés offensants par des touristes israéliens. Il a déclaré que les plaintes de touristes à propos du silence de la ville face à des inscriptions racistes laissées par des « groupes organisés » suscitaient de l’indignation.
Haris Doukas a répondu qu’une grande partie des graffitis avaient déjà été nettoyés. Il a jugé « scandaleux » que l’ambassadeur se focalise autant sur des mots peints sur les murs, tout en ignorant ce qu’il a qualifié de « génocide sans précédent » à Gaza.
De nombreuses manifestations contre la guerre menée par Israël à Gaza ont eu lieu à Athènes. Plusieurs groupes de gauche et militants ont dénoncé les bombardements, et des protestations similaires ont éclaté sur des îles grecques lors du passage de bateaux de croisière transportant des touristes israéliens.
