À la surprise générale, au terme d’un procès digne d’une comédie théâtrale, Jawad Bendaoud a finalement été relaxé alors que le procureur avait requis une peine de quatre ans de prison ferme.

L’avis du ministère public n’a donc pas été suivi par le tribunal correctionnel relaxant le prévenu qui avait fait le show dans un procès sous haute couverture médiatique. Cela n’a pas été le cas de Youssef Aït Boulahcen qui a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis et de Mohamed Soumah, qui écope de cinq ans de prison.

L’homme, rendu célèbre le 18 novembre 2015 à la suite de son intervention sur BFM TV et de sa célèbre phrase « on m’a demandé de rendre service, j’ai rendu service», était poursuivi pour « recel de malfaiteurs terroristes ».

Il a accueilli le jugement avec joie, allant même jusqu’à embrasser le crâne de son avocat Me Xavier Nogueras d’après une journaliste de LCI présente sur place :

Bendaoud relaxé tape sur l’épaule d’un gendarme, lève le doigt, lisse son catogan et embrasse la tête de Me Nogueras avant d’enlever sa veste du PSG.

Une scène et un verdict qui sidèrent les familles des victimes. Un père d’une victime du Bataclan s’exprime :

Je n’ai jamais vu ça, c’est un scandale. Jawad a embobiné tout le monde. Je suis révolté, j’ai envie de faire justice moi-même.

L’avocat de Jawad lui, était préparé à ce verdict :

J’avais préparé mes clients à cette éventualité, le dossier était plus fragile à l’égard de Jawad Bendaoud qu’à l’égard des deux autres prévenus.

C’est la fin d’un procès hors norme. 3 prévenus, 120 avocats, 150 journalistes accrédités, 687 parties civiles et une présidente imposant le respect. Ce n’est peut-être que la fin du premier épisode puisqu’un procès en appel est toujours possible.

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