Dimanche 21 septembre , une frappe de drone israélien a tué cinq personnes, dont trois enfants, à Bint Jbeil, dans le sud du Liban, selon le ministère libanais de la Santé.
L’attaque a touché une moto et un véhicule, blessant deux autres personnes. Le président du Parlement, Nabih Berri, a précisé qu’un père et ses trois enfants figuraient parmi les victimes, tandis que la mère était blessée. Ils possédaient la citoyenneté américaine.
Le département d’État américain a nuancé ces informations. Selon les premières constatations, les cinq tués ne semblaient pas être citoyens américains. L’un avait cependant une demande de visa d’immigrant non utilisée.
L’armée israélienne a confirmé avoir tué un membre du Hezbollah, mais a reconnu que plusieurs civils non impliqués ont péri. Elle a ajouté : « L’IDF regrette tout dommage à des civils et agit pour les minimiser. L’incident est en cours d’examen. »
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a condamné l’attaque sur X.
Il l’a qualifiée de « crime manifeste contre des civils » et de « message d’intimidation pour notre population revenant dans le sud ». Cette frappe intervient dans un contexte de tension constante. Vendredi dernier, Israël avait tué deux personnes et blessé onze autres dans une attaque contre deux voitures dans le sud du Liban.
Les années 2023 et 2024 ont été marquées par des affrontements meurtriers, culminant en une guerre à grande échelle qui a fait plus de 4 000 morts et environ 17 000 blessés. L’accord conclu en novembre 2024 avait temporairement stoppé les violences.
Malgré le cessez-le-feu négocié par les États-Unis, la région reste fragile. Les civils continuent de payer un lourd tribut à cette escalade militaire.
