Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que l’ampleur de la mort et de la destruction à Gaza est sans précédent, mettant en garde que les démarches d’Israël pour établir un contrôle militaire total sur la ville de Gaza marquent une nouvelle phase dangereuse aux conséquences dévastatrices.
Il a également exprimé une profonde inquiétude concernant la Cisjordanie occupée, évoquant les opérations militaires, les politiques discriminatoires et l’expansion des colonies qui sapent les communautés palestiniennes et menacent l’établissement d’un État palestinien.
Par ailleurs, la Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, Cindy McCain, a appelé à une approbation plus rapide des livraisons d’aide à Gaza, à la protection des civils cherchant de l’assistance et à un accès sûr pour les travailleurs humanitaires.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité de l’ONU, les responsables ont rappelé que l’utilisation de la famine comme arme de guerre est interdite par le droit international.
Par ailleurs, plus de 500 membres du personnel de l’ONU, dans une lettre adressée au Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Türk, ont demandé que la guerre à Gaza soit explicitement reconnue comme un génocide, en se référant à l’ampleur et à la nature des violations. Ils ont exhorté le bureau des droits de l’ONU à adopter une position publique claire. Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, ainsi que la Rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese, ont déjà qualifié les actions d’Israël de génocide.
