
Le ministère de la Sécurité de « Israël » a traditionnellement maintenu une forte présence au salon Defense and Security Equipment International (DSEI), une vitrine biennale de la technologie militaire et des systèmes d’armement.
Cependant, un porte-parole du gouvernement britannique a confirmé qu’aucune délégation officielle « israélienne » ne serait invitée cette année.
Bien que les fabricants d’armes « israéliens » soient toujours autorisés à participer, les responsables de Whitehall ont reconnu que leur présence devrait susciter d’importantes manifestations.
Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré à Politico que la décision de « Israël » d’intensifier davantage son agression sur Gaza était une erreur.
« En conséquence, nous pouvons confirmer qu’aucune délégation “israélienne” ne sera invitée à assister au DSEI UK 2025 », a-t-il indiqué.
Le porte-parole a ajouté que Londres continue de plaider pour un règlement politique :
« Il doit y avoir une solution diplomatique pour mettre fin à cette guerre dès maintenant, avec un cessez-le-feu immédiat, le retour des captifs et une intensification de l’aide humanitaire au peuple de Gaza. »
Cette décision souligne la pression croissante exercée par la Grande-Bretagne sur Benjamin Netanyahu pour qu’il change de cap et accepte un cessez-le-feu, poursuit le rapport. Ces derniers mois, Londres a suspendu les négociations commerciales avec « Israël » et s’est engagée à reconnaître l’État palestinien si la guerre actuelle se poursuit.
On ne sait pas encore si « Israël » conservera un pavillon dédié au DSEI, qui accueille généralement une combinaison de délégations et d’entreprises privées.
Il convient de noter que le DSEI est organisé par Clarion Defense and Security Limited, avec un soutien important du gouvernement et des forces armées britanniques.
La décision fait suite à une controverse survenue lors du Salon du Bourget en juin, où les entreprises « israéliennes » avaient été invitées à retirer certaines armes de leurs stands une directive qu’elles avaient refusée de suivre.
Des sources ont indiqué que les responsables « israéliens » avaient été prévenus à l’avance, ajoutant que l’interdiction pourrait être levée si « Israël » démontrait un engagement clair envers le droit humanitaire international dans les territoires palestiniens occupés.



























