
Le Gouvernorat de Jérusalem a fermement condamné la profanation du cimetière de Bab al-Rahma par des colonnisateurs israéliens extrémistes. Situé à l’est de la mosquée Al-Aqsa, ce lieu historique abrite les tombes de compagnons du Prophète Muhammad (paix sur lui). On y trouve notamment Ubadah ibn al-Samit et Shaddad ibn Aws, ainsi que d’autres figures majeures de la libération de Jérusalem. Le gouvernorat affirme que cette attaque vise à effacer la mémoire palestinienne et à judaïser la ville.
Depuis plusieurs années, le cimetière subit de nombreuses violations. Les colonisateurs détruisent des pierres tombales, empêchent les inhumations et mènent des rituels religieux sur place. Parallèlement, les autorités israéliennes autorisent ces incursions et transforment certaines zones en prétendus « parcs bibliques ». Elles soutiennent aussi des projets controversés, comme le téléphérique vers la Vieille Ville, perçu comme un outil de domination. Ainsi, chaque initiative renforce le contrôle spatial et symbolique autour de la mosquée Al-Aqsa.
Face à cette situation, le gouvernorat appelle la communauté internationale à agir rapidement. Il demande aux Nations unies de protéger les lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem. Selon lui, ces violations constituent de véritables crimes de guerre et menacent le patrimoine culturel mondial. Le Conseil supérieur palestinien de la Fatwa a lui aussi réagi, exhortant à défendre Bab al-Rahma. Il rappelle que le cimetière demeure un site funéraire purement islamique et un symbole essentiel de l’identité de la ville. En agissant sans délai, la communauté internationale peut encore préserver l’histoire, la foi et la dignité de Jérusalem rappelant que ce site reste un lieu funéraire islamique et un symbole spirituel de Jérusalem.




























