
Le 22 septembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a averti qu’une attaque israélienne contre la flottille Global Sumud, en route vers Gaza, déclencherait une réponse ferme de Madrid. Selon lui, toute action militaire contre les navires constituerait une violation du droit international. Cela inclut également une violation de la liberté d’expression. La situation autour de la flottille montre que, pour l’Espagne, protéger ses navires qui se rendent à Gaza face aux pressions israéliennes est crucial.
« Nous réagirons face à toute acte qui violerait leur liberté de mouvement, leur liberté d’expression et le droit international.»
Protection des citoyens espagnols
José Manuel Albares a rappelé le caractère pacifique et humanitaire de l’initiative, partie récemment de Barcelone. En effet, tout navire espagnol se dirigeant vers Gaza doit être protégé contre toute intervention israélienne. Il a confirmé que le gouvernement espagnol assure une protection diplomatique et consulaire à tous ses ressortissants embarqués. Parmi les passagers figure la militante suédoise Greta Thunberg, symbole de la mobilisation internationale.
« L’Espagne a décidé d’accorder une protection diplomatique aux ressortissants espagnols qui participent à la flottille. »
Le chef de la diplomatie, José Manuel Albares Bueno, a également demandé à l’ambassadeur d’Espagne en Tunisie, Francisco Javier Puig Suara, d’enquêter sur l’attaque de drones. Celle-ci a visé les navires alors qu’ils se trouvaient dans les eaux tunisiennes. Madrid considère cet incident comme une atteinte grave à la sécurité des participants et à la liberté de navigation. Entre Israël et les navires humanitaires engagés avec l’Espagne vers Gaza, la tension ne cesse de croître.
Un avertissement clair
L’Espagne n’est pas isolée. Avec seize autres pays, elle a signé une déclaration conjointe appelant à garantir la sécurité des militants et bénévoles à bord. Le texte exhorte toutes les parties à éviter tout acte violent ou illégal contre la flottille. Il insiste également sur le respect du droit international humanitaire. Les enjeux pour les navires espagnols vers Gaza sous surveillance israélienne font face à des défis notables.
Le communiqué précise que toute violation du droit international, qu’il s’agisse d’une attaque en haute mer ou d’une détention illégale, entraînera des responsabilités. Par ce message, Madrid et ses partenaires affichent une volonté de protéger la mission humanitaire. Ils mettent Israël face à ses obligations légales.


























