Le nord du Nigeria traverse une crise alimentaire sans précédent, alimentée par l’insécurité, la baisse de l’aide humanitaire et l’effondrement des conditions de vie. Le Programme alimentaire mondial (PAM) alerte sur une situation qui pourrait atteindre un niveau record en 2026, touchant des dizaines de millions de personnes. Entre violences, malnutrition et enlèvements massifs, la région s’enfonce dans une urgence humanitaire majeure.
Des chiffres alarmants : une crise alerter par le PAM
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35 millions de personnes pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sévère entre mai et septembre 2026.
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Il s’agit du niveau le plus élevé jamais enregistré au Nigeria par le PAM.
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Environ 15 000 habitants du Borno risquent des conditions “catastrophiques” proches de la famine.
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Les États les plus touchés par la malnutrition infantile : Borno, Sokoto, Yobe et Zamfara.
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6 millions de personnes n’ont plus d’accès minimum à la nourriture dans Borno, Adamawa et Yobe.
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Le nord du pays subit depuis 16 ans les violences de groupes armés et les attaques d’insurgés.
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Le pays a connu trois enlèvements massifs en une semaine.
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Le rapt le plus grave : 303 enfants et 12 enseignants capturés dans une école catholique de l’État du Niger.
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Les violences s’étendent aussi au centre et au nord-ouest avec des gangs armés.
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Le PAM estime que cette crise représente un risque régional majeur, dépassant le Nigeria.
La crise alimentaire nigériane s’aggrave sous l’effet combiné des violences et de l’effondrement économique. Sans soutien massif, des millions de personnes pourraient basculer dans la famine. Le pays fait face à une urgence humanitaire qui dépasse désormais ses frontières.
