Pas de viande pour les Palestiniens en ce jour de l’Aïd à Gaza, prévient un agriculteur.

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Des organisations caritatives distribuent des repas chauds aux Palestiniens du camp de réfugiés de Nuseirat, qui luttent contre la faim en raison des attaques israéliennes sur Gaza et de la fermeture des frontières, à Deir al-Balah, Gaza, le 2 juin 2025.

Les préparatifs pour l’Aïd al-Adha sont amers à Gaza, où Israël poursuit ses attaques depuis le 7 octobre 2023 et impose un blocus strict depuis le 2 mars 2025.

Alors que les Palestiniens s’apprêtent à célébrer un deuxième Aïd al-Adha sous l’ombre de la guerre, Gaza traverse une grave crise de la faim et de l’alimentation, Israël utilisant la famine comme arme de guerre dans la région.

Abu Hatim Al-Zarqa, un Palestinien qui s’occupe de quelques têtes de bétail dans ces conditions difficiles, a déclaré qu’aucun animal vivant n’était entré dans la région depuis le 7 octobre 2023, et qu’il ne parvenait pas à trouver de quoi nourrir ses bêtes.

Il a ajouté que les bêtes destinées aux sacrifices ne suffiront pas pour la population de Gaza et que leurs prix sont inaccessibles pour la majorité.

Des Palestiniens déplacés ont, de leur côté, affirmé qu’ils ne pouvaient pas ressentir la joie de l’Aïd, expliquant qu’ils luttent contre la faim depuis des mois. En raison de la famine provoquée par Israël, les prix de la viande et des légumes ont flambé, rendant leur achat impossible pour beaucoup. Nombre d’entre eux n’ont pas mangé de viande depuis des mois.

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