Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a déclaré hier que ce qui se passe dans la bande de Gaza en termes de déplacements et de violations avait dépassé toutes les limites acceptables, ajoutant : « Je ne sais pas ce qu’il faut de plus en matière de déplacements et de violations pour tirer la sonnette d’alarme sur ce qui se passe à Gaza. »
Dans des propos rapportés par Euronews, Maxime Prévot a indiqué que la Belgique avait décidé d’adopter un ton plus ferme envers Israël, l’accusant de provoquer une famine dans la bande de Gaza.
Il a souligné que « les opérations militaires en cours menées par Israël à Gaza ne peuvent être justifiées sous le label de ‘légitime défense’ », et a critiqué l’usage trompeur des accusations d’antisémitisme pour défendre les politiques israéliennes.
Maxime Prévot a également indiqué que la Belgique avait appelé l’Union européenne à prendre des mesures sérieuses concernant son accord de partenariat avec Israël. Il a ajouté que la Belgique avait décidé d’accueillir un certain nombre de Palestiniens blessés ainsi que des enfants pour les soigner dans ses hôpitaux.
Il a affirmé que la situation humanitaire à Gaza est catastrophique, soulignant la nécessité de mobiliser tous les efforts possibles pour aider la population à surmonter cette crise.
Israël a repris son offensive et renforcé le blocus sur la bande de Gaza à l’aube du 18 mars 2025, après une trêve de deux mois entamée le 19 janvier. Toutefois, Israël avait violé les termes de l’accord tout au long de la période de trêve.
Depuis le début de l’offensive sur Gaza, le 7 octobre 2023, menée avec le soutien total des États-Unis, les forces israéliennes poursuivent leur campagne militaire, entraînant plus de 178 000 morts ou blessés dont la majorité sont des enfants et des femmes ainsi que des milliers de disparus et des centaines de milliers de déplacés vivant dans des conditions humanitaires désastreuses.
