Le mannequin de Jérusalem-Est Qaher Harhash a publié une correspondance personnelle du designer en chef de Zara et a lancé une campagne pour boycotter l’entreprise.
Le mannequin de Jérusalem-Est, Qaher Harhash, a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux la semaine dernière lorsqu’il a publié une correspondance personnelle avec le designer en chef de Zara, qui l’avait réprimandé pour avoir soutenu les Palestiniens lors des événements sanglants de Jérusalem et de Gaza le mois dernier.
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Harhash, 23 ans, a déclaré dans une interview cette semaine qu’il ne craignait pas pour sa carrière après l’incident.
La créatrice, Vanessa Perilman, d’origine juive, a attaqué Harhash à propos de ses positions pro-palestiniennes et a protégé la politique d’Israël. Elle lui a écrit, entre autres : « De plus, je pense que c’est drôle que tu sois un modèle, parce qu’en réalité c’est contre ce en quoi croit la foi musulmane, et si tu sortais du placard dans n’importe quel pays musulman, tu serait lapidé à mort. »
Ses déclarations ont provoqué la colère de nombreuses personnes et ont conduit à une campagne sur les réseaux sociaux pour boycotter le détaillant de vêtements espagnol.
Harhash a déclaré à Haaretz cette semaine que même s’il s’attendait à la fureur suscitée par l’incident, parce que « la question n’avait pas été abordée depuis de nombreuses années », il ne s’attendait pas aux remarques spécifiques de Perilman car « je ne pouvais pas m’attendre à ce que quelqu’un avec autant de pouvoir dise des choses comme ça aux gens. »
Il a dit qu’il s’attendait à ce que Zara s’excuse auprès de tous leurs clients musulmans qui ont été insultés, et pas seulement auprès de lui personnellement comme cela s’est finalement produit.
Lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que moins d’entreprises ne travaillent avec lui après l’événement, il a répondu : « Dans certaines situations, vous devez arrêter de le craindre. Parfois, la situation est plus grande qu’une seule personne et, en fin de compte, elle dépasse la carrière de l’individu. Je suis sûr qu’il y a des gens extraordinaires dans l’industrie de la mode, avec qui j’ai travaillé pour certains. »
